2 bateaux et un week-end de 3 jours

Samedi c’était vent frais secteur Ouest, mer agitée à forte et pluie. Un genre d’hiver doux en quelque sorte.

Après quelques échanges dans l’équipage nous décidons d’appareiller jugeant que les conditions nous permettaient de partir et qu’après la pointe, naturellement, ça serait mieux…

Sans les tracasseries causées par la drisse mouflée du solent qui n’avait d’autre idée que de « twister » et donc de s’entortiller sur elle-même – empêchant de fait de hisser la voile d’avant – nous aurions pu naviguer. Il est vrai que nous ne lui avions pas demandé son avis quant à notre idée de sortir, peut-être elle nous a montré son désaccord, à sa manière.

Donc retour au port pour re-départ éventuel après expertise et remise en ordre. Nous avons démonté la drisse pour la remettre en place sans qu’elle n’ait de vrillage. Petite promenade en tête de mât pour la passer dans le réa. Résultat… bof ça vrille toujours. Et décision de reporter le départ au lendemain matin.

Soirée sur Cirrus à la Turballe avec la compagnie de nos collègues de Cumbassa restés sagement dans le quartier.

Dimanche appareillage en direction du Sud. Au portant, petite brise Nord-Ouest et houle résiduelle désagréable.  Bon bord de spi vers et au travers des éoliennes vers Noirmoutier que nous rejoignons en fin d’après-midi. Dans le port ça sentait le grand WE ou l’été avec des arrivées d’embarcations en nombre jusqu’à créer un genre de bouchon dans l’entrée du port. Comme d’habitude, retrouvailles sur Cirrus….

Retour lundi avec une petite brise de NE puis NW à la mi-journée avec laquelle nous avons pu jouer sous toutes sortes d’allures.

L’équipage est content de cette sortie. Chacun a pris sa part active à la manœuvre. Et nous avons bien profité de ce bon moment sur l’eau.

Bravo à la commission matériel pour toutes les améliorations portées au bateau. Le système pour le spi fonctionne bien. La drisse était intacte à l’affalage !

On apprécie aussi la main courante installée sur la table du cockpit. J’ai regardé un peu la littérature sur les drisses mouflées. Le phénomène de twist que nous rencontrons est loin d’être rare.